22 mars 2011

Louisiana, LA

La Louisiane dans ma tête, c'était un mélange de la moiteur de True Blood, des nuits d'Entretien avec un Vampire et de la culture et de l'histoire d'Autant en emporte le vent. Au final, c'était un peu de tout ça et tellement différent de ce que je pouvais imaginer.

Les voitures jouent à cache-cache sous les maisons sur pilotis. Les maisons sont en hauteur pour éviter aux différents animaux nuisibles (alligators, serpents...) de rentrer dans les maisons


Un peu de français sur les panneaux, un rappel de l'histoire de la Louisiane et de la présence française.

Le temple de la gastronomie cajun : gumbo,, jambalaya, cat-fish, go-boy...

De l'alligator. Frit évidemment. Pas très bon finalement.

Un parmi les centaines de crevettiers qui opèrent dans le golfe du Mexique, on s'attend parfois à voir surgir Forrest Gump sur l'eau

Les bayous, les fameux bayous. Avec les mousses qui pendent des arbres et les échassiers partout.

Voilà le seul alligator que j'ai vu en vrai. Tristesse. Ils hibernent l'hiver.

La Louisiane, finalement ce fut :

- beaucoup, beaucoup, beaucoup de fritures : du poisson-chat frit, de l'alligator frit, du steak hâché frit, des beignets (frits par définition)...

- la découverte d'un des meilleurs drive-in du monde, j'ai nommé Sonic. Ils ont ces limonades avec du vrai citron et du vrai citron vert qui sont absolument délicieuses. Et en plus les serveurs viennent jusqu'à ta voiture en patin à roulette te délivrer ta commande. Et les boissons étaient à moitié prix tous les après midis entre 14h et 17h. Le rêve américain.

- j'ai goûté de l'alligator et la photo après le test devrait vous suffire à comprendre mon appréciation de la chose.

- à Lafayette, j'ai découvert la fierté acadienne. Une fille avait carrément tatoué une grosse fleur de lys sur son mollet.

- j'ai retrouvé la fleur de lys chère au Québec. Comme dit mon colloc rimouskois : " c'est la même gang de toute manière"

- j'ai cherché les "gators" en vain. Ils hibernent à cette époque de l'année.

- j'ai marché dans les bayous et j'ai vu des quantités d'oiseaux magnifiques.

- j'ai vu des paysages magnifiques, des crevettiers, des couchers de soleil à couper le souffle, la Louisiane a répondu à bon nombre de ces clichés.

- on s'est perdu sur les routes qui ressemblent plus aux routes mal indiquées et trop nombreuses de la campagne française, plutôt qu'aux routes moins nombreuses mais si simple du reste des Etats unis.

- j'ai visité une plantation créole très intéressante (si tu passes en Louisiane, va à la plantation Laura) et j'ai appris que le prix d'un esclave variait en fonction de son caractère. Docile = 100000 euros / lunatique = seulement 10000 (je vous invite à voir la grille tarifaire détaillée ici)

Bref la Louisiane c'était tout ce que je pouvais imaginer en mieux. Et pourtant j'y suis venue l'hiver. Au final, entre la Nouvelle Orléans et le reste, on y sera resté 9 jours en gros. Je vous encourage à y rester au moins ce temps, c'est un voyage pour les yeux, les émotions, l'histoire, les papilles. On sent le passé français de la Louisiane et c'est peut être ça qui en fait un état à part. Mais c'est beau à tellement de niveaux. On en revient pas vraiment intacte.

Prochain épisode : le début de la remontée avec Nashville et Memphis !

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